• facebook
  • youtube

Blue Noah 2

 

Pour écouter la chronique sur le site de RVR, cliquez ici.

Bonsoir et bienvenue dans cet épisode de ça n’intéresse que nous, une chronique qui entend proposer lors de chaque volet un survol du vaste éventail des musiques de dessin animé et jeu vidéo avant tout nippon, suivant un support, un compositeur ou un thème par épisode.

Aujourd’hui, la deuxième des 2 chroniques sur la bande originale de la série Uchuu Kubo Blue Noah.

Dans le premier épisode, on s’était penché sur le travail absolu, flamboyant, tout en absence de retenue du compositeur Hiroshi Miyagawa, sur la musique de cette série de sous marins du turfu de 1979 composée à 4 mains.

Aujourd’hui, on va s’attarder sur les œuvres du deuxième compositeur à avoir travaillé sur cette petite pépite sonore : Masaaki Hirao, qui comme Hiroshi Miyagawa a fait partie de ces créateurs formidables de bandes sons japonaises évoqués lors des épisodes dédiés aux mondes de Leiji Matsumoto.

Si Masaaki Hirao est manifestement avant tout une figure importante du rock’n roll au Japon, nous rappelions dans le 4eme épisode de cette chronique, consacrée à la musique de Galaxy Express 999, qu’il était surtout connu en occident pour sa participation éternelle à l’édifice du cinéma populaire mondial, en la récupération par Quentin Tarantino de son Flower of Carnage, magnifique morceau dramatique habillant un des climax du flim Kill Bill 1.

Et si donc, le passage de Masaaki Hirao dans l’univers de la bande originale de dessin animé est plus fugace que celui de certains, sa participation à   Blue Noah est absolument appréciable, habitée d’un élan tout à fait similaire à celui de Hiroshi Miyagawa, mais toutefois assez complémentaire.

En effet, quand Miyagawa a plutôt la main sur toutes les partitions habillant les moments d’action et de tension, Hirao s’est lui illustré dans la couverture des instants dramatiques qui semblent ponctuer cette série à de nombreuses reprises, vu les extraits conséquents visionnables sur la toile où l’on voit les larmes ruisseler sur les principaux membres de cet équipage.

Avec un ensemble cuivre basse batterie des plus expressif en première ligne, Masaaki Hirao évoque donc à merveille la tragédie, le destin implacable, les fins de mission amères. Quant à son passage dans la galaxie Quentin Tarantino, je me permets d’avancer que la trompette claire et puissante qui intervient dans certaines des illustres partitions du japonais, est tout à fait dans la charte éditoriale du réalisateur américain, coïncidence heureuse.

Du destin tragique version Masaaki Irao, en voilà une démonstration significative avec, le Thème de Shin, (boite à musique oubliée, esprit combatif) superbe rouleau compresseur plein à ras bord de souffrance épique, qui précédera, moins tonitruant, plus amer, Night Cruise (le silence de la mer) de la très belle bande originale pour le dessin animé Uchuu Kubo Blue Noah.

le Thème de Shin, (boite à musique oubliée, esprit combatif),  suivie de Night Cruise (le silence de la mer)  deux claironnantes compositions de Masaaki Hirao, pour la série de 1979 Blue Noah, réalisée par Tomoharu Katsumata.

Voilà pour cette deuxième plongée dans la musique de la série sous marine du turfu Blue Noah. Il me reste à remercier Philippe à la technique, Léa et Alexiel Bibine pour les extraits sonores, l’ami Teddy pour les traductions, ainsi que le magazine Animeland pour son encyclopédie exhaustive des animés, indispensable support technique pour la réalisation de ces épisodes.

Et maintenant, encore, retrouvons les bandits qui se sont chargés du doublage de la série Ken le Survivant, avec les milles facéties qu’ils ont glissés dans cette œuvre qui n’en demandait pas tant, et ce rapport si particulier au bon goût et au bon sens qui leur sied à merveille…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

code