Bonsoir et bienvenue sur RVR dans ce nouvel épisode de ça n’intéresse que nous, une chronique qui entend proposer lors de chaque volet un survol du vaste éventail des musiques de dessin animé et jeu vidéo avant tout nippon, suivant un support, un compositeur ou un thème par épisode.
Il y a un thème qui n’en est pas un, disons plutôt une suite de mot clé à soumettre à un moteur de recherche : Jeune Rebelle rockeuse rockeur Bandeau Cheveux Turfu des années 80 robot moto transformable ou pas.
Je ne sais pas si c’est la meilleure façon d’aborder la pléiade de flims et séries animées tournant de près ou de loin autour de la science-fiction et l’anticipation dans les années 80 au Japon, s’il ne faudrait pas se concentrer sur une franchise, un compositeur ou un monde prétexte pour aborder Jeune Rebelle rockeuse rockeur Bandeau Cheveux Turfu des années 80 Robot moto transformable ou pas. Ce que je pense savoir en revanche c’est que c’est l’approche la plus marrante, et au final la plus complète d’une partie considérable de l’animation japonaise d’une bonne partie de la fin du 20eme siècle.
Et tant qu’à faire dans le léger, abordons maintenant ce thème par l’entremise d’une série précise qui coche presque toutes les cases de Jeune Rebelle rockeuse rockeur Bandeau Cheveux Turfu des années 80 Robot moto transformable ou pas, parce que la musique de Cho Kosoku Galvion, Galvion le super rapide, la série de 1984 dont on parle aujourd’hui, répond elle à tout ce qui fait la singularité et l’ambivalence de la musique
de son époque.
Singularité, car cette façon de mettre notamment en avant basse et/ou percussions et/ou synthétiseurs sans complexe ni retenue aucune serait t’elle mieux représentée par une autre époque ? Ambivalence, car pour qui aime sans distinction se plonger dans du vulgaire, du beau, du débile, du malin, de l’obscène, du subtil, du nanard, du chef d’œuvre, où diable serait-on plus à l’aise qu’au milieu des années 80 ?
Concernant donc ce qui n’intéresse que nous, à savoir la musique que le compositeur Masao Nakajima (née en 1953, actif dans la composition depuis 1978) a créé pour Galvion, la charte habituelle de la bande son pour animés est respectée, avec des partitions qui vont errer tantôt vers de l’épique, du dramatique, de la romance, de l’action suivant ce qu’il se passe à l’écran, et souvent voire toujours, le son de trop qui nous rappellera quand cette œuvre a été créée, des percussions utilisées, leur façon d’être utilisées, à la manière dont sont jouées vents, cordes, sons électriques.
Et c’est là, selon votre serviteur, où Masao Nakajima s’illustre à merveille. Il y aura d’autres chroniques dédiées à Jeune Rebelle rockeuse rockeur Bandeau Cheveux Turfu des années 80 robot moto transformable ou pas, avec des bandes sons plus riches, plus diverses, plus travaillées au demeurant tout à fait 80´s, mais pour l’heure je n’ai rien écouté d’aussi outrancier dans le style que le travail du compositeur de Galvion, que ce soit dans ses autres bandes sons ou chez d’autres compositeurs au style approchant.
Au delà de notions de qualité, de goût, d’équilibre, Masao Nakajima a réussi une improbable synthèse généreuse, débridée mais concise des excès de l’époque en quelques minutes de partition, dont je vous invite dès à présent à vous soumettre aux plus manifestes démonstrations avec ces 2-3 morceaux issus des pistes multi-pistes Beautiful Girl, High Speedway, tout cela composé par Masao Nakajima pour la série de 1984 Cho Kosoku Galvion.
Vous venez d’écouter des extraits des pistes Beautiful Girl et High Speedway, des compositions de Masao Nakajima pour la série de 1984 Cho Kosoku Galvion, réalisée par Akira Shigino.
Voilà pour ce premier opus autour du thème Jeune Rebelle rockeuse rockeur Bandeau Cheveux Turfu des années 80 robot moto transformable ou pas. Il me reste à remercier Philippe à la technique, Léa et Alexiel Bibine pour les extraits sonores, l’ami Teddy pour les traductions, ainsi que le magazine Animeland pour son encyclopédie exhaustive des animés, indispensable support technique pour la réalisation de ces épisodes.
Et maintenant en guise d’au revoir, hors contexte et sans prévenir, place aux larrons incontrôlables qui se sont chargés du doublage de la série Ken le Survivant, et des milles facéties qu’ils ont glissés dans cette œuvre qui n’en demandait pas tant, avec ce rapport si particulier au bon goût et au bon sens qui leur sied à merveille…