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Venus Wars

Bonsoir et bienvenue sur RVR dans ce nouvel épisode de ça n’intéresse que nous, une chronique qui entend proposer lors de chaque volet un survol du vaste éventail des musiques de dessin animé et jeu vidéo avant tout nippon, suivant un support, un compositeur ou un thème par épisode.

Aujourd’hui c’est la double grande classe, par l’entremise, déjà, du retour, déjà, du thème prétexte Jeune Rebelle rockeuse rockeur Bandeau Cheveux Turfu des années 80 robot moto transformable ou pas, parce qu’on va aborder sûrement son deuxième plus illustre représentant, sûrement LE flim animé le plus mal connu par rapport à sa qualité sidérante, le dessin animé de 1989 Venus Wars.

C’est la grande classe parce que le seul véritable défaut de ce film, c’est d’être deuxième dans ce classement car sorti dans les salles trop peu de temps après le seul film animé qui pouvait lui casser la gueule dans ce genre, et tous les autres d’ailleurs, Akira de Katsuhiro Otomo, mastodonte pas très surpassable qui propulsa malencontreusement notre sujet du jour dans un oubli relatif, en France tout du moins.

Il n’empêche, Venus Wars croule littéralement sous des qualités nombreuses, que ce soit dans sa réalisation, fruit et adaptation du manga du génial et polymorphe Yoshikazu Yazuhiko, que son animation incroyablement soignée, son histoire entraînante, ses thématiques profondes, simplistes de prime abord seulement. Sans conteste un chef d’œuvre à voir ou à revoir.

Et c’est la double grande classe parce que c’est l’occasion d’aborder enfin dans cette chronique, concernant ce qui n’intéresse que nous, à savoir la musique de dessin animé et jeu vidéo avant tout japonais, le travail du plus connu des orfèvres du genre en occident, Mamoru Fujisawa alias Joe Hisaishi.

Parce que oui, je suppose que ça se constate par les extraits en fond, Joe Hisaishi, ce n’est pas que le compositeur attitré de Hayao Miyazaki, il a écumé bien des genres avant d’incarner l’aspect musical du célèbre réalisateur de Porco Rosso, Chihiro, Princesse Mononoke entre autres, dont, manifestement, des musiques s’acoquinant tout à fait avec la thématique Jeune Rebelle rockeuse rockeur Bandeau Cheveux Turfu des années 80 robot moto transformable ou pas.

Et Rebelle plus que jamais même, l’insoumission à une autorité écrasante, elle même sous-fifre d’une terrible puissance d’occupation étant un des leitmotiv principaux du film, ce que Joe Isaishi traduira souvent par des pistes très électriques dans les moments d’action, puis avec une mélancolie toute de justesse et d’équilibre quand il s’agit d’invoquer l’amertume d’un quotidien emprunt de la violence sourde propre à l’état d’occupation sur une jeunesse qui se consume de frustration dans cette situation.

À ce propos, et concernant les thématiques et obsessions du créateur original, Yoshikazu Yazuhiko donc, je ne puis que vous orienter vers le superbe numéro 12 de la superbe revue Atom, trésor de découverte sur cet artiste d’exception, ayant travaillé longtemps dans l’ombre des plus grands, puis avec, pour enfin en être un des digne représentant au milieu des années 80.

Pour revenir à la musique, Joe Hisaishi livre avec son travail sur Venus Wars une bande son bien dans son époque, mais complètement à la hauteur des enjeux planétaires se déroulant à l’écran et dont un des plus brillant témoignage est sûrement la prochaine piste à écouter, Senjoo, soshite nokoru mono wa, le champ de bataille, et ce qu’il reste après… une de ces démonstrations de force martiales habillant des conflits futuristes dantesques ponctuant cette émission, et qui, joie du montage, et d’une chronique ayant pour nom CNIQN, vous sera présentée de deux manières différentes : Une version il me semble, générée par Joe Hisaishi seul, par l’entremise d’un synthétiseur, puis sa version orchestrale, comme toujours grâce à, il me semble, une formation complètement investie dans la partition.

Et donc, tout d’abord un bout de Senjoo, soshite nokoru mono wa, version synthétiseur :

Puis sa version orchestrale :

Voilà, en finissant par cette charmante citation de Dmitri Chostakovitch, le premier mouvement moderato de sa 5eme symphonie, qu’on aura l’occasion de recroiser dans de futures chroniques…

Et maintenant, comme on est décidément dans un épisode montage en folie, on finira par un extrait du film suivi par une piste comportant une chanson, Shakunetsu no Circuit, circuit ardent, le absolument coooomplètement stylé thème principal de Venus Wars, un des plus beaux étendard du thème Jeune Rebelle rockeuse rockeur Bandeau Cheveux Turfu des années 80 robot moto transformable ou pas.

C’était Shakunetsu no Circuit le superbement 80´s thème principal du film animé Venus Wars créé et réalisé par Yoshikazu Yazuhiko, une composition de Joe Hisaishi, avec Eiko Yamane au chant.

Voilà pour ce deuxième opus autour du thème Jeune Rebelle rockeuse rockeur Bandeau Cheveux Turfu des années 80 robot moto transformable ou pas. Il me reste à remercier Philippe à la technique, Léa et Alexiel Bibine pour les extraits sonores, l’ami Teddy pour les traductions, ainsi que le magazine Animeland pour son encyclopédie exhaustive des animés, indispensable support technique pour la réalisation de ces épisodes.

Et maintenant en guise d’au revoir, hors contexte et sans prévenir, place aux larrons incontrôlables qui se sont chargés du doublage de la série Ken le Survivant, et des milles facéties qu’ils ont glissés dans cette œuvre qui n’en demandait pas tant, avec ce rapport si particulier au bon goût et au bon sens qui leur sied à merveille…

Pour écouter la chronique sur RVR, cliquez ici.

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